jeudi 4 septembre 2008

J'aime... je n'aime pas...

Écrit dans les derniers jours précédant notre départ du Japon, voici un bref résumé de mes goûts liés à la culture japonaise!

J’aime… que la nourriture soit bonne, simple à faire et surtout peu transformée, les Japonais qui sont gentils avec nous, prendre le thé après les repas, les jolies montagnes qui nous entourent, l’absence de pelouse (et de tondeuses), les paysans de 117 ans qui travaillent forts dans leur champ et qui nous saluent, les toilettes avec une petite et une grosse « flush », les enfants qui ricanent en voyant un « gaijin » (étranger), les services de train très efficaces là où il y en a, le doux son du piano à queue que nous avons dans notre maison, la gentillesse sans bornes de Minako-san et des Sano-san pour nous faciliter la vie ici, l’absence de technologies à Ijira qui laisse toute la place aux contacts humains, la petite musique du village qui joue à 7h du matin, midi et 18h à tous les jours, que je puisse communiquer gratuitement et facilement avec les gens que j’aime au Québec, le vieux chauffeur d’autobus et le ton avec lequel il dit toujours « Hai, arigato! » chaque fois que quelqu’un descend de son bus, que les voitures soient pratiquement toutes très compactes et consomment peu, les jardins si magnifiques là où sont situés les temples, qu’il y ait encore beaucoup de forêts vierges, qu’énormément de gens utilisent le vélo pour aller à l’université et l’interdiction d’avoir une auto si tu ne présentes pas de preuve que tu as un stationnement où la garer.

Je n’aime pas… les cadres de portes trop bas, les escaliers abrupts qui n’ont pas de rampes dans les maisons, les bibittes en surnombre dans les habitations, la vitesse de l’internet trop lente à Ijira et le coût excessif du branchement (550$ finalement!), la chaleur et l’humidité excessive, la petite dame au service pour les étudiants internationaux de la Faculté de génie de l’Université Gifu qui ne parle pas un mot anglais et qui m’apparaît fort impolie, le service d’autobus qui s’arrête trop tôt à Ijira (19h30!), que les futons soient si peu douillets, qu’il n’y ait jamais de douche qui s’accroche assez haut pour me laver la tête à deux mains, les chiens qui jappent tout le temps, les araignées dont le corps est gros comme mes deux pouces, quand une petite fille se fait frapper à vélo devant chez nous, les rues souvent trop étroites pour que deux véhicules passent en même temps, le soleil qui tape trop fort quand je prends le bus le matin, l’inexistance d’antisudorifique / de désodorisant au Japon, qu’il y ait autant de kanjis à apprendre, qu’il n’y ait jamais de bancs pour s’asseoir où que l’on aille, que la langue japonaise ne soit pas une langue facile, qu’on s’habitue difficilement à regarder du bon côté de la rue quand on traverse, que l’on demeure aussi loin de l’université, qu’il en coûte aussi cher d’utiliser l’autobus, qu’il faille peser sur un piton dans la cuisine à chaque fois qu’on veut de l’eau chaude, qu’on n’ait pas de place pour étendre notre linge dehors, qu’il y ait un décalage horaire de 13 heures et que le vol de retour nécessitera presqu’autant de temps, que le soleil se lève trop tôt et se couche trop tôt, que toute cette aventure soit déjà terminée.

2 commentaires:

Valérie a dit...

C'est bien drôle, car à quelques exceptions près évidemment, ce que tu as aimé et moins aimé du Japon ressemble beaucoup à ce qu'on aimé et moins aimé de Bali, du moins pour le peu de temps qu'on y était! Autant dire que les pays asiatiques, si différents soient-ils (on était quand même dans un pays en voie de développement, très pauvre...), finissent par tous se ressembler! Moi, ce que j'ai détesté le plus de Bali, ce sont les toilettes asiatiques appelées "squat" (également vues à l'aéroport au Japon), c'est-à-dire le trou dans le plancher et une jambe de chaque côté... Ajoutons à ça les lézards, coquerelles et autres bibittes dégoutantes sur les murs et le mal de ventre disparait illico! haha ;)

Daniel a dit...

@ Valérie : J'avoue que ça a l'air à se ressembler un peu! Concernant les "squat", après une quinzaine d'utilisations, on commence à "pogner l'tour" et ça devient pas si mal à utiliser. N'empêche que je préfère la toilette occidentale!

Et nous avons pu nous en tirer sans problème de digestion, contrairement à vous, à ce que je vois malheureusement! J'espère que vous avez bien apprécié quand même! :)