dimanche 29 juin 2008

Quartiers de Tokyo : la suite!

Après avoir grignoté rapidement un excellent "kebab" (sandwich grillé) acheté dans une cantine turque du quartier d'Akihabara, Didier nous a emmené visiter le quartier d'Asakusa. Il s'agit d'un quartier très ancien de Tokyo où une multitude de boutiques bordent la Nakamise dori, une rue piétonnière se rendant jusqu'au temple Senso-ji. Ce temple, le plus ancien de Tokyo, a été achevé en 645 et est dédié à la déesse bouddhiste Kannon. Il semblerait que le nom de cette déesse soit à l'origine du nom de l'entreprise Canon.

Fait intéressant à noter, c'est dans ce quartier que l'on peut trouver les boutiques où se vendent les fameux aliments en cire, très populaires un peu partout au Japon. En effet, devant la plupart des restaurants japonais, on peut voir dans un présentoir différentes assiettes dans lesquelles reposent des aliments en cire (très réalistes!). À côté de chaque assiette, on peut aussi voir le nom du mets avec, assez souvent, le prix indiqué. Ça donne très rapidement une idée de ce que le restaurant offre, de l'apparence de ce que l'on va manger et du montant à payer! La lecture des kanjis nous serait toutefois très utile pour pouvoir donner un nom aux différents plats!

Didier et Vicky posant devant la Nakamise dori donnant accès au temple Senso-ji dans le quartier Asakusa

Afin de nous rapprocher de l'endroit promis pour la soirée, Didier nous a fait naviguer sur la rivière Sumida dans un simili-bateau-mouche à un prix plus que raisonnable et avec lequel nous avons passé sous 12 ponts, tous de formes et de couleurs différentes. La vue sur la ville à partir du bateau était assez jolie. Ce qui l'était un peu moins, c'étaient les bâches bleues éparpillées ici et là et où habitent plusieurs sans-abris.


À Harajuku, Didier voulait nous emmener voir les « Harajuku girls », qui sont des filles qui se déguisent pour ressembler à leurs idoles de punk gothique... Mais visiblement, ce vendredi gris n’était pas la bonne journée. En fait, c’est plutôt le dimanche que les Harajuku girls se rassemblent sur le pont d’Harajuku dans l’objectif de se faire photographier avec les passants. (Si ça vous intéresse davantage, lisez le reportage qu’Hugo Dumas avait écrit dans La Presse en 2006 : http://www.cyberpresse.ca/article/20061204/CPACTUEL/61204051&SearchID=73265072445074) Alors à défaut de voir ce qu’on voulait, nous sommes passés par la rue Takeshita, où de multiples petits magasins offraient un mélange hétéroclite de choses « cute » (dit « kawai » en japonais) comme Hello Kitty, ou encore de choses « cool » et américaines comme Spiderman, les Simpsons, les Popples, et autres émissions de notre enfance! (Petite parenthèse : prenez bien soin de prononcer le "H" de "Hello Kitty" sans quoi on pourrait penser que vous désirez des objets "Éro" Kitty, également disponibles!) Puis nous sommes arrivés à la rue Omotesando, rue réputée pour ses magasins chics!

Après des visites dans plusieurs magasins aux concepts vraiment intéressants, nous sommes allés souper dans un resto typiquement japonais, question de nous rassasier, mais surtout de reposer nos pauvres petites jambes. Ici, pas question d'attendre la serveuse ni même de "pitonner" la commande sur un ordi : il faut plutôt lancer un cri à celle-ci assez fort pour déranger tous les clients du resto pour la faire venir et, une fois notre commande donnée, la serveuse se fait un plaisir de crier nos choix aux cuisiniers! Un de ceux-ci crie à son tour afin de confirmer qu'il s'occupe de la commande (ou, du moins, c'est ce que nous avons semblé comprendre!). Le service est toutefois très rapide et courtois, au grand bonheur de Vicky qui avait hâte de boire sa première bière (de marque Asahi) en sol japonais!


En soirée, Didier avait prévu nous amener à Shibuya, le quartier le plus animé de Tokyo. Et c'était une excellente idée : c’était fascinant! En plus de toutes les néons publicitaires et des télévisions géantes rappelant le Times Square à New York, à environ toutes les cinq minutes (i.e. chaque fois que la lumière à piétons s’allume), des milliers de personnes traversaient la rue et essayaient de se faufiler tant bien que mal parmi les gens qui venaient de toutes les directions! Pas facile de ne pas se perdre de vue dans de telles circonstances! J'ai mis une photo pour vous en donner une idée, mais je vous jure qu'il faut le vivre pour vraiment en réaliser l'ampleur!

Shibuya, c'est un quartier surtout fréquenté par des jeunes au début de la vingtaine. L'édifice 109 est probablement le plus prisé de tous : 10 étages consacrés exclusivement aux dernières tendances en mode féminine. Didier en avait profité pour bien nettoyer ses lunettes avant de nous y emmener. Avoir eu des lunettes, j'aurais probablement fait de même aussi! :) Blagues à part, c'était assez impressionnant de voir tout ce que l'on pouvait trouver dans ces magasins et ce, pour tous les goûts! D'ailleurs, devant la popularité du 109 s'est ouvert tout près le 109-2 appliquant sensiblement le même concept, mais pour la mode masculine. C'est sans regret que Didier et moi avons préféré "magasiner" avec Vicky! ;)

À bientôt pour la suite!

2 commentaires:

Annie alias la grande soeur a dit...

Très intéressant !
Annie
xxx

Anonyme a dit...

Quelle est la population de Tokyo?
C'est passionnant de lire votre "journal de bord"!!!
Bye Mom
XXX XXX