lundi 4 août 2008

Quand les Américains débarquent au Japon...!

Aujourd’hui, nous avons fait notre petite marche quotidienne. Chemin faisant, nous nous sommes arrêtés dire bonjour à nos amis pompistes Sano-san (Sano est leur nom de famille). C’est que, en fin de semaine, arrivait un groupe de dix jeunes de 15 à 17 ans en provenance de Florence, en Oregon aux États-Unis et nos amis pompistes en hébergent deux d’entre eux. Puisque ces derniers ne parlent que quelques mots anglais et que les Américaines ne parlent pas un mot de japonais, les Sano nous avaient demandés de leur parler en anglais et de servir d’interprètes.

Nous sommes arrivés quelques instants avant les Américaines qui devaient rester à la station-service une dizaine de minutes avant de devoir partir pour aller au restaurant. Or, pendant ces quelques instants, Mme Sano nous a dit qu’elle trouvait qu’elle faisait pitié et qu’elle était très gênée de ne pas pouvoir parler anglais. Nous avons fini par la convaincre que puisque nous sommes au Japon, ce sont aux étrangers de s’adapter à la langue japonaise et pas l’inverse. Ce qui a semblé la rassurer.

Je dois admettre que notre rencontre avec les Américaines en question aura été loin de trancher avec les fameux préjugés qu’ils se font souvent étiqueter. Elles étaient assez désagréables et se moquaient allègrement des quelques mots anglais que M. Sano étaient en mesure de prononcer. Elles étaient nonchalantes et se montraient peu intéressées aux autres. Alors qu’elles n’avaient pas du tout apprécié manger des sushis le soir précédent, elles se montraient très peu intéressées à manger des hamburgers ce soir-ci. L’attitude hautaine et le décolleté plongeant (assez mal vu ici) d’une des deux filles n’aura certainement pas aidé à attirer ma sympathie. J’ose espérer que les autres membres du groupe n’ont pas le même comportement. J’apprécie toujours rencontrer des gens d’autres pays, surtout quand ils aiment partager leur culture... et non pas l’imposer! :)

1 commentaire:

Annie alias la grande soeur a dit...

Une petite leçon de savoir-vivre : ça pourrait leur faire du bien à ses jeunes américaines !